3 janvier 2012

Lifou, atout coeur


Nous avons donc quitté l’ile des Pins le samedi 29 octobre pour Lifou, une des iles Loyautés, entre Maré et Ouvéa. Navigation tranquille sous gennaker, qui a démarré sous les meilleurs auspices puisque nous avons pêché un wahoo, à peine sortis de la passe…
C’est à la petite marina de Wé, côte Est de Lifou, que nous avons atterri le lendemain matin. De Wé, la ‘capitale’ de l’ile, nous avons sillonné l’ile en voiture avant de la contourner en bateau par le nord, en faisant escale à Jokin, puis à Xepenehe et  Drueulu dans la baie de Santal, côte ouest de Lifou.

C’est pas toujours facile de classer les endroits qu’on a visités, entre extrême beauté d’un site et accueil chaleureux d’un autre, on ne sait pas toujours quel critère privilégié pour choisir son n°1. Vous allez me dire, pas besoin de classer…, c’est pas faux, mais s’il n’en restait qu’un…j’aime bien me poser cette question pour me sonder ;-)
Alors, en Calédonie, dans la catégorie Ile, je placerai Lifou en pole position.
Choix très difficile, renoncer à la beauté magique de l’ile des Pins ou encore à Ouvéa, l’atoll, qui reste mon univers préféré.
Alors pourquoi Lifou ? sans doute parce que ce n’est qu’à Lifou, où j’ai pu pleinement associer beauté et douceur de l’ile.
C’est un point de vue très personnel qui peut-être ne dépend que du moment où nous avons visité l’ile. Contrairement à l’ile des Pins, nous ne sommes pas restés assez longtemps à Lifou pour dire que Lifou est l’ile la plus douce de Calédonie, même si j’ai pu partager ce sentiment avec d’autres. 
Qu’est-ce que j’entends par douceur ?, à la fois l’ambiance, l’accueil, le rythme, la qualité de relation avec les habitants de l’ile. Beauté mise à part, c’est ce qui fait toute la différence d’une l’ile à l’autre, d’un lieu à un autre.
Contrairement à toutes les iles du pacifique que nous avons traversées depuis les Galapagos, la relation avec les insulaires n’est pas acquise en Calédonie.

Je ne dis surtout pas qu’on est mal accueillis en Calédonie, ce serait faux, l’accueil ne dépend pas exclusivement de celui qui reçoit mais aussi de celui qui visite.
Mais les relations complexes entre mélanésiens, caldoches et métropolitains font que le climat ambiant n’est pas toujours détendu. Et où qu’on n’aille, on peut le ressentir.
Or, il se trouve qu’à Lifou, il m’a semblé retrouver l’ambiance du pacifique. Il a probablement suffi de 2 ou 3 rencontres spontanées et généreuses pour que la magie opère. Voilà pourquoi, j’ai fait de Lifou, mon atout cœur.

En route pour Lifou….




Les 3 voiles d'avant gréées, c'est qu'on est prêts à partir...









Yes !, celui-là ne nous échappera plus !


Plage de Wé, le jour de notre arrivée



Hum, je récupère de ma nuit de nav...




Entrée dans la marina de Wé, au petit jour...



























Déjeuner antillais, la sieste va être très sérieuse !















Le lendemain matin, bien remis de notre navigation de nuit de la veille, nous sommes partis à la découverte de l'ile en voiture.
Direction le sud de l'ile, premier lieu de réjouissement, Luengöni et ses joyaux, sa plage et Jeanne !!






Petit café sur cette plage de rêve...grandiose, Mam n'avait pas oublié la thermos ;-)






Nath retrouve Jeanne, chez qui elle avait séjourné 40ans plus tôt, séquence émotion...





Après le sable poudreux et les ilots rocheux de la plage de Luengöni, ses joyaux : des grottes souterraines et émergées qui forment des bassins naturels...
Grand moment pour Mam qui, à cette occasion, a marqué un GROS point contre sa "frousse naturelle" ;-)

Dans quelle galère, il va encore me mettre ??









Oh là là, j'aime pas ça...




C'est sympa, je suis super détendue ;-)













On continue tout au sud, direction les falaises de Xodre....


































Pose déjeuner dans un endroit approprié...

Signe que le déjeuner s'est bien passé...










En allant vers Jokin, la pointe nord de l'ile...






Petite pose café-vanille chez le producteur











Vu du haut des falaises de Jokin
Suite de la visite de Lifou, en bateau. Après avoir repéré, de terre, le mouillage en bas des falaises (il nous fallait essayer de situer un corps mort immergé), nous avons quitté la charmante marina de Wé pour Jokin. 


Le mouillage se mérite car le corps mort en question était bien immergé, à 3 mètres en dessous l'eau, on a tourné, retourné et pour finir j'ai fini par plonger pour le trouver...
Mouillage grandiose, au pied de ces magnifiques falaises, dans l'eau la plus limpide qu'on ait connu en Calédonie. Snorkling tout simplement fantastique, rien que pour vos yeux..., suivez le guide !








































Même pas peur ! ;-)


































Ah.., je sais que je me fais plaisir, mais je l'aime ce bateau !!!!!



De Jokin, nous nous sommes allés explorer la côte sous le vent de l'ile, la côte ouest.
La baie du Santal abrite des plages de rêve pour la plupart désertes, bordées de zones rocheuses qui forment des petites criques naturelles...
En baie de Drueulu (une des baies de la baie de l'imposante baie du Santal), on s'est laissés bercer par la quiétude de la tribu de Gaïca. 


















Au mouillage, baie de Drueulu















Tribu de Gaïca


Prochaine escale, Ouvéa, à suivre...

1 commentaire:

Nico ekolokat a dit…

Hello Jérôme et Nathalie,
Je découvre votre blog en cherchant des infos sur lifou qu'on devrait atteindre d'ici 10 jours. Nous venons de boucler le nord des Vanuatu et nous nous apprêtons a explorer le sud, tanna et son volcan...
Espérons que tout va bien a raiatea.
Amicalement

Nicolas et Céline
Ekolokat.canalblog.com