21 décembre 2008

A l'eau !

Namaka est à l’eau depuis quelques jours, nous sommes donc prêts à partir. C’est normalement prévu aujourd’hui direction la Blanquilla, petit île du Venezuela à 200 MN de Trinidad.
Mais revenons rapidement sur ces 15 derniers jours …





Après 3 jours de décompression, balade à Fort de France et bain bain à gogo, nous avons repris nos 223 Kg direction Trinidad. 15 heures pour arriver (en vrac, forcément) à destination (pour un temps de vol cumulé de 2H00).Ah, quand il y a du retard sous les tropiques, ce n’est pas en heures qu’on le compte mais en demi-journée ;-).
Le compte à rebours de la mise à l’eau a démarré dès le lendemain matin. Nous avons enchainé 9 jours à un rythme de dingue, très tôt le matin et très tard le soir (pour pouvoir travailler un max pendant que les enfants dormaient). La récompense du jour, la carib (une des bières populaires des caraîbes) bien fraiche, le soir avec une part de pizza !
Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. La préparation d’un bateau, pour un programme comme le nôtre, revient à faire des travaux assez lourds dans une maison. Et quand ils se font quand on y habite, c’est forcément un peu rock’n roll : le bruit côtoie la poussière, qui côtoie la chaleur qui côtoie les enfants, qui trouvent le temps long et qui font donc aussi du bruit … bref moins ça dure, mieux c’est. Leo a travaillé un minimum mais a aussi profité du fait qu’on n’était pas sur son dos et les petits se sont montrés, comme souvent, très très patients.




Nous avons été bien aidés par le chantier AIKANE à Trinidad dont l’équipe a été non seulement très professionnelle mais aussi disponible (c’est assez rare, merci donc à Philippe, Karen et toute l’équipe). J’en profite aussi pour remercier Arnaud de Marine Sat, notre fournisseur Maxsea (cartographie maritime) et Iridium (téléphone satellite) grâce à qui tout cet aspect navigation et communication a été rondement mené !
Mercredi dernier (le 17 décembre), nous étions donc à l’eau. Le moteur de l’annexe est tombé en rade aussitôt … l’après-midi qui a suivi a donc été consacré à régler le problème. Nous avons quand même réussi à finir la journée dans un Mall trop climatisé pour finir les cadeaux de Noël ...
Jeudi, nous décidons de marquer le coup !, de donner le coup d’envoi du rythme croisière …, nous partons en voiture pour le nord de Trinidad, direction Maracas bay, l’une des plus belles plages de Trinidad, côté mer des caraïbes. La route est belle car elle traverse la montagne, véritable forêt primaire, ce qui nous offre de très belles vues. Mais la côte est rude, ça monte très fort si bien que nous sommes obligés de nous arrêter en pleine côte, la voiture en première ne veut plus avancer… Nous croisons un trinidadien qui nous assure qu’en coupant la clim pour gagner en puissance, ça va le faire …. l’heure qui suivra sera longue, très longue, et les descentes très raides!
Entre temps, le temps a viré au temps breton (pardon Vincent ;-)), il pleut sévère. Ca ne nous coupe l’appétit pour autant, même sous la pluie battante, nous apprécions notre bake & shark, hamburger de requin très réputé à Trinidad.
L’après-midi, toujours sous l’eau, mais dans l’eau, Leo s’éclate avec les rouleaux et nos deux p’tits poulets pataugent.
Fin d’après-midi, on prend le chemin du retour mais on n’ira pas très loin : avec les pluies torrentielles, des éboulements de terrain ont coupé la route. Demi-tour. Nouvelle tentative 3 heures plus tard, même punition. Entre temps, on s’est installé dans un café au bord de la route, avec des trinidadiens et autres vacanciers bloqués. Le campement s’installe, les discussions aussi, avec les bières qui s’ouvrent, le moment est assez particulier, finalement assez plaisant.
Après l’échec de la deuxième tentative, on passe au plan B, le motel… et sa dernière chambre libre ! Le lendemain matin, la route est toujours bloquée, et le cuisinier avec. Dur pour le café ! En fin de matinée, la voie est dégagée, on peut rentrer à la maison.
L’aventure, c’est l’aventure ;-) !!

4 décembre 2008

Caraïbes, nous voilà !

Oui, ça y est, on est bien arrivés sous les tropiques !, et c'est une étape majeure car c'est la ligne d'arrivée du marathon interminable des bagages, des todo list à rallonge, des "qu'est-ce que j'ai oublié", bref de 1000 détails plus ou moins importants pour la suite qui prennent un temps dingue et la tête aussi ;-)
Il n'y pas de listes à la Prévert sans colonie de bagages, jugez-plutôt (cf. photo) notre tas à l'arrivée !, 223 kg de bagages, en 15 pièces …
Ce matin (4 décembre), au réveil, nous avons accueilli avec plaisir les 28°C et le ciel bleu. Nous sommes en Martinique (3 îlets) pour 3 jours, en sas de décompression (en vert sur la photo), avant de reprendre nos 223 kg direction Trinidad où un autre marathon, qui se court en 8 jours, nous attend : la remise à l’eau de na maka.





Le sas de décompression, ce n’est pas une blague …. On est assez nombreux à être dans un état physique et psychologique assez moyen (le moral, pas loin des chaussettes), les 3 ou 4 jours premiers jours d’accalmie qui suivent une longue période d’un rythme soutenu. Je (Jérôme, mais vous vous en doutiez) fais partie de ceux là, ceux dont la pression doit retomber pour se sentir bien dans un endroit cool …. A ce rythme intense, s’est rajoutée, une escalade d’émotions que nous n’oublierons pas. Notre mariage-départ a été fêté et bien fêté. Au cours de ce novembre « rose », nous avons fait le plein d’amour et d’amitié, vous avez été formidables d’attention et de générosité. Merci, merci du fond du cœur.
Leo, Arthur et Titouan n’ont pas été en reste, à l’écôle ou la crêche, que de gentilles attentions !, merci encore.
Des doutes, nous en avons eu et nous aurons encore. Vos encouragements nous les ont fait souvent oublier au cours de ces dernières semaines …, encore merci.

30 novembre 2008

Généalogie de namaka

Nous n'avons pas souhaité débaptiser Namaka (pour les non initiés, débaptiser un bateau, c'est changer son nom), sans doute pour respecter une certaine tradition, un peu par superstition et surtout parce que nous l'avons trouvé plus que d'à-propos, pour nous qui rêvons de Pacifique.

En mythologie hawaïenne, namaka apparaît comme déesse de mer ou esprit de l'eau ;-)

2 novembre 2008

na maka

















na maka, notre prochaine maison pour les prochains mois, préparé avec "amour" et sueur ! au printemps avec toute l'énergie de Jean-Marie et Agnès (les parents de na maka, merci encore à vous deux), l'aide précieuse de maman (la mienne, Marie-Claude) pour sa patience, par 35°C, tout le temps des fastidieuses mises au point de ce été et Véro, notre crew de toujours, ti-punch maker de première et surtout d'une efficacité indécente sous les tropiques ...

P'tit clin d'oeil pour la patronne qui n'a pas démérité et qui m'a supporté ;-)

na maka est actuellement à Trinidad, hors d'eau et dans les arbres, prêt à nous accueillir.











30 octobre 2008

L'équipage de na maka


























Leo, notre aîné (8 ans), dans l'eau
Nathalie, la "patronne", dans la voile
Arthur, l'aîné des jumeaux (presque 3 ans), debout
Titouan, le cadet, assis
Jérôme, le futur mari de la patronne (plus que 20 jours !), dans les nuages

Bienvenue sur le blog de na maka

Nous espèrons rester proche de vous au cours de ces prochains mois et surtout vous donner envie de nous rejoindre !



Et pour ça, nous essaierons de vous faire partager un peu de notre aventure, avec quelques mots et quelques photos quand le NET nous le permettra.
N'hésitez pas à nous faire signe ...

Jérôme, Nathalie, Leo, Arthur et Titouan