5 juin 2009

Magic Polynésie !



Ia orana les amis, bienvenue aux Gambier ;-)

Ca fait presque 3 semaines que nous sommes dans ce p’tit paradis et c’est comme si nous y étions depuis hier ou beaucoup plus longtemps, le temps s’est arrêté ….
Nous avons retrouvé ici tout ce qui fait que nous sommes amoureux de la Polynésie, nous avons été saisis de nouveau comme au premier jour.
Pour nous c’était en 1999, le choc avait été « violent » …, 3 semaines en juillet qui ont décidé en grande partie de notre avenir sur l’eau. En remontant dans l’avion pour Paris, nous nous étions jurés de revenir en Polynésie beaucoup, beaucoup plus longtemps. Depuis, nous y sommes retournés à 6 reprises …
Notre histoire avec la Polynésie est celle d’un coup de foudre. Le mois prochain, ça fera 10 ans qu’on s’aime passionnément …, pourvu que ça dure !!
Qu’est-ce qui fait la magie de ces îles du Pacifique ?
C’est difficile à expliquer tellement c’est simple … ces îles sont belles, très très belles, à tomber !!!
Je me suis souvent dit que cette beauté dépassait mon imagination.
La semaine dernière, nous sommes allés grimper avec Manu et Leo, le mont Mokoto sur l’île de Mangareva. La vue sur l’archipel, sur 360°, nous a littéralement coupé le souffle (c’est vrai qu’on était déjà un peu à court de souffle en arrivant là-haut ;-)).


Mais la beauté n’est pas tout. Aussi parfaite soit-elle, si elle peut expliquer le coup de foudre des premiers jours, ça ne suffit pas à créer le lien et le renforcer dans le temps. Tout le monde sera d’accord ;-) ??
Ce sont les Polynésiens qui sont attachants, très attachants. Accueillants, gentils, généreux, rieurs, moqueurs aussi (c’est pour ça qu’on s’entend bien !), ils « font » la douceur de vivre de cet eden.
Indissociable de cette douceur qui règne en Polynésie, à l’image des pamplemousses acidulés sans être amers qui y poussent (on les appelle les pomelos), le rythme de vie de ces îles, où le temps ne semble pas avoir prise, les rend paisibles. On s’y sent bien, serein. C’est un bon terreau pour la culture du bonheur.

Revenons à cet archipel des Gambier. Situé donc à 1600 km au sud-est de Tahiti, c’est un mélange parfait des îles de la Société et des Tuamotus, c'est-à-dire îles hautes verdoyantes à l’intérieur du lagon et motus (petits îlots) sur la ceinture corallienne. L’archipel a un peu la forme d’un losange, large d’environ 25 kms à ses extrémités.
Il comporte 5 îles hautes et quelques 18 îlots et/ou motus. 1500 personnes y coulent des jours heureux.
L’île principale est Mangareva. Nous avons largement sillonné son village, Rikitea, et ses maisons plus ou moins simples, mais toutes magnifiquement fleuries. L’atmosphère y est délicieusement tranquille, et invite à prendre son temps, c'est-à-dire à l’oublier.


Quant au mouillage de Rikitea, comme tous les mouillages « perdus dans la nature », il s’apparente à un petit village à dimension variable, où chacun est gourmand de rencontrer l’autre.
La vie sociale reprend alors ses droits et devoirs, j’entends par là, la ronde des apéros !
Et s’agissant des devoirs, namaka est bon élève … ;-), on n’arrête pas …, c’est quasiment tous les soirs open bar. A ce rythme là, dans un mois on est à sec !, mais quel plaisir de partager ces bons moments ...


Et puis, il y a les rencontres locales, nous sommes aussi là pour ça. Nous en avons fait une chouette de rencontre, au mouillage d’Akamaru. Une famille de perliculteurs, installée peut-être dans le plus beau mouillage de l’île, un lagon dans le lagon. Un énorme coup de coeur !





A notre arrivée, Bertrand est venu nous guider pour rentrer dans son petit lagon. Très peu de bateaux peuvent y séjourner car il faut caler moins d’un 1,5 mètres pour y accéder. Une fois na maka mouillé, il est venu à bord nous souhaiter la bienvenue. Le soir, toute la famille (Bertrand, Lucie et leur fille Tutana) était à bord pour dîner ; le lendemain midi, BBQ sur la plage avec la pêche de Bertrand ; l’après-midi, ballade digestive et point de vue sublime du petit sommet de l’île et le soir, on a poursuivi les festivités sur leur fare (maison polynésienne) flottant …


En repartant d’Akamaru, Lucie qui la veille était allée à la pêche avec Tutana, nous a donné des crabes, langoustes et cigales des mers. De quoi nous consoler du départ de Sarah, partie le lendemain matin pour Papeete, puis sa Bretagne natale avec le mariage de Papa en ligne de mire.
J’en profite pour te redire, Sarah, que nous avons passé un super moment en ta compagnie. Petits et grands s’en souviendront. Choupinou observe désormais un quart d’heure d’étoile avant de se coucher, en ton souvenir !, moi je préfère boire un verre à ta santé et à tes futures aventures, je trouve que ça te va mieux !!
Nous sommes retournés depuis à Akamaru et avons remis le couvert plusieurs fois, ‘faut que ça se régale’, comme dirait Sinsemilia. On s’est donc aussi régalés avec Rémy, le fils de Bertrand et deux jeunes mangaréviens.
On a aussi bossé côté technique …. Na maka est passé chez le docteur Gunter et s’est remis de ses maux les plus importants. En cours de traversée, nous avons eu un problème avec le safran tribord qui n’était plus guidé correctement d’où des cognements un peu inquiétants ou tout au moins anxiogènes. Pour régler ce problème, il fallait ‘faire usiner’ une nouvelle pièce en téflon, c'est-à-dire trouver le téflon à bonne dimension et le tourneur …, le tout aux Gambier ….
6 bateaux au mouillage quand nous sommes arrivés et parmi eux, le docteur Gunter qui avait tout ça en magasin, incroyable !!!
Bon, on en a un peu ch… (Manu qui oublie facilement, s’en souviendra ;-)) pour remettre tout ça en place, mais avec l’aide de Bertrand, ça l’a fait.
Depuis 2 jours, nous avons embarqué Tutana, avec laquelle Leo s’entend comme larons en foire.


Nous sommes actuellement au motu, seuls dans un mouillage de rêve.


Hier, avec notre guide Tutana, nous avons été faire du snorkling sur le tombant de la barrière de corail dans un véritable aquarium … perroquets, carangues, mérous, requins à pointe blanche, requins gris, raie léopard étaient de la fête. On est revenus avec des bénitiers pour l’apéro.
Je ne sais pas quand on quittera les Gambier, mais c’est pas pour demain ;-), car demain, c’est la fête au village et on ne va rater ça !!

Bises du Pacifique à tous.
Nana,
Jérôme
Bonus fan club de Manu ;-)