27 novembre 2010

Fidji, Yasawa islands




Bula,
Je vous avais laissé le 6 octobre à Ovalau et on se retrouve 12 MN plus loin le même jour, à Naigani, où nous avons allumé les 44 bougies de Nathalie.



De Naigani, le lendemain, nous sommes allés au nord de Viti Levu, sur l’ile de Nananu-i-ra, spot de kite incontournable aux Fidjis…
Le spot ne m’aura pas marqué, pas plus que je ne l’ai honoré, faute de vent… ;-). Un petit run, l’histoire de sortir les voiles et retour à la plage en barque…












Etape suivante, le groupe d’ile des Yasawa, au nord ouest de Viti Levu.

Nous avons attendu d’avoir un peu de vent pour traverser les Bligh Water, depuis Nananu-i-ra.
65 mille à parcourir de jour, car le trajet est truffé de récifs, patates de corail et autres pièges à coques. Ce jour là, Eole nous a servi royalement un petit 15 nœuds et sous genaker seul, nous n’avons eu besoin que de 7 petites heures, pour gagner les fameuses Yasawa.
On s’est vraiment fait plaisir ;-), la navigation elle-même, c'est-à-dire glisser sur l’océan, est pour nous une source unique de bonheur. On apprécie autant ces temps de navigation, que la découverte de nouveaux paysages à chaque escale, que les rencontres avec les locaux ou les copains de bateau.
Très souvent après quelques semaines de cabotage, la navigation commence à nous manquer, on a envie de mettre les voiles et de s’oublier sur l’océan.
D’où le soin qu’on apporte, à choisir avec beaucoup de précaution « météo », nos fenêtres de navigation.
Cette année, jusqu’à présent, nous n’aurons jamais été autant gâtés : hormis une journée un peu musclée entre Mopelia et Aitutaki, toutes nos navigations ont été merveilleuses. Je les ai en tête, chacune d’elle est un moment privilégié.

Notre séjour dans les Yasawa a commencé très très fort, avec le fantastique mouillage de Sawa-i-lau.
Le jour de notre arrivée, le dimanche 10 octobre, avant de partir explorer, plages, coraux, et caves, nous allés au village de Nabukeru pour le traditionnel sevu sevu.
Comme aux Fidjis, comme au Tonga, comme à Niue, comme aux iles Cook, on ne fait rien le dimanche, mais rien du tout (on n’a même pas le droit de pêcher…, il reste des endroits dans le monde où Ikea ne risque pas d’ouvrir le dimanche ;-)), nous sommes allés observer le jour de repos sur une magnifique petite plage nichée entre 2 iles dans une sorte de hoa.
Les enfants ont passé l’après-midi à escaler, si bien que le soir ils étaient reposés à souhait… la soirée fut comme une soirée de dimanche soir, tranquille ;-)

























Le lendemain matin, petit tour du village, partie de foot pour les petits et…visite des caves sous-marines. Très impressionnant, légèrement oppressant (pas pour les enfants !), on passe d’une cave à l’autre en plongeant. Arthur, qui désormais ne pense que snorkling, y est même allé !





















De Sawa-i-lau, nous avons descendu tranquillement les iles des Yasawa du nord au sud, passant un coup côté est, puis un autre coup côte ouest.


A Nacula, en baie de Navola, nous avons fait le plein d’eau …, une petite dépression est venue adoucir l’eau de mer.
Il y a pire endroit pour attendre que l’orage passe, même sous la pluie, ce mouillage est superbe.
L’eau y est tellement claire que même assombrie par les nuages, on pourrait retrouver une bille par 6 mètres de fond.









Retour du soleil, séchage et hydratation à la Fiji bitter à Nanuya levu Island ;-)










Dimanche 17 octobre, à Gunu sur l’ile de Naviti, nous avons scrupuleusement respecté le jour du seigneur : le matin, nous sommes allés à l’église (comme la messe est moins chantée qu’en Polynésie, nous avons du sortir de l’office le Titounet qui s’agitait…) et le midi, nous avons été invités à partager le repas avec une sympathique famille fidjienne. Tout le monde en a profité pour manger à la main, c’est tellement meilleur ;-) !!



























Fin de journée, toujours à Naviti, en baie de Natuvalo en compagnie de jeunes anglais, américains et australiens en voyage autour du monde.
Coucher de soleil, face à la baie depuis le bula bar…















Le lendemain matin, départ pour l’ile de Waya. Le temps est magnifique, la mer est belle, nous longeons tranquillement la côte ouest. Entre Naviti et Waya, deux petites iles sont posées comme des points de suspension. Entre elles, un passage avec de part et d’autre des côtes de l’ile, des superbes plages…
Ne résistant pas à aller voir de plus près, nous rentrons dans le passage et tout d’un coup, plus de barre, elle ne répond plus !, j’enclenche alors le pilote automatique, pas plus de réponse !
Avec les deux moteurs, j’arrive à faire tourner le bateau sur lui-même plusieurs fois (comme on danse une valse) pour le ramener au centre du passage et, n’étant plus manœuvrant, nous mouillons à la hâte par 22 mètres.
Ouf !, le mouillage tient. On ouvre les coffres moteurs pour inspection, le bras du pilote automatique s’est détaché, ouf encore !, c’est pas grand-chose. Un petit quart d’heure de clé à molette et nous étions repartis.

Fin de notre escale dans les Yasawa, sur l’ile de Waya en baie de Likuliku et retrouvailles avec Jean et Maria du bateau Too Much. Ca se fête !
Au mouillage également, Bella, un autre bateau français…l’occasion de faire place nette dans le cockpit de na maka pour l’apéro ;-)
Une journée riche en émotions mérite de boire plus que de raison, alors : à la vôtre !!

Bises à tous,

Jérôme









Aucun commentaire: